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GM :  Vous enseignez à des enfants, ados, adultes… ?
E.V. :
Tout dépend des sites, j’ai enseigné à des adultes et à des adolescents mais ces derniers temps, la tranche d’âge évoluait entre 8 et 15 ans. Il existe des structures comme les Glénans où les stagiaires seront plutôt adolescents et adultes, tandis que sur les bords de plage le public est plus jeune.
GM :  Les aléas de la météo vous empêchent-ils souvent de donner un           cours ?
E.V. :
Il n’y a que lors des jours de vent frais et quand il est interdit d’aller en mer. Mais c’est le chef de base qui en décide. S’il pleut, on peut très bien naviguer une heure, bien que la séance dure trois heures. Le reste du temps, on aborde la théorie en salle, parce que « naviguer sous l’eau » ce n’est pas forcément agréable. Vu sous un autre angle, naviguer quand il n’y a pas de vent l’est encore moins. On joue avec la météo pour essayer de ne pas avoir de temps mort.
GM :  Quel genre de théorie abordez-vous avec les stagiaires ?
E.V. :
On parle du vent, du placement dans le bateau, des sites de navigation…on décrit quelques sites et leurs dangers. On fait également un peu de balisage. Tout cela va nous être utile ainsi qu’à eux. S’ils veulent partir seuls, ils doivent connaître les situations, savoir anticiper des grains ou des changements de vent suivant les nuages. Ça leur permet d’acquérir une sorte d’autonomie.
GM : Votre emploi du temps est certainement très différent selon la haute           ou basse saison…
E.V. :
Complètement. En dehors des mois de juillet et août, on enseigne pour les scolaires : les classes de mer, les écoles qui ont des séances pendant un trimestre, une fois par semaine. On entraîne aussi des jeunes qui font de la compétition, et on va avec eux en régate. A côté de cela, il y a aussi de la maintenance et des informations internes. On fait beaucoup de réparation plastique et mécanique.
GM :  Pendant l’hiver, vous n’exercez pas d’autres professions comme          certains moniteurs ?
E.V. :
Non, mais c’est particulier. Etant donné que l’on passe un diplôme, il est préférable de s’y consacrer afin d’acquérir et d’assurer des bases pour le diplôme. Cela dit, beaucoup de gens font la saison de ski l’hiver et viennent en bord de mer à partir du mois d’avril… C’est très fréquent.
GM :  Souhaitez-vous faire la même chose ?
E.V. :
Je ne pense pas, mais je sais que ceux qui le font en sont satisfaits.

Fiche métier moniteur de voile [cliquez ici]

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